Moi, petit homme libre, curieux et créatif
Habiter au vert
Durant les 9 premières années de ma vie, j’ai eu la chance de pouvoir aiguiser ma curiosité en pleine nature, au cœur d’un grand terrain de jeu entouré de prairies, chemins, forêts et ruisseaux. Petit homme des bois, je partais explorer les environs le nez au vent, insouciant et libre comme l’air. Ces balades “anti stress” en immersion au milieu de la verdure me procuraient un apaisement, une détente et un accès (inconscient) à la pleine conscience.
Je me sentais calme, serein et en paix, en compagnie de mes nombreux amis les arbres, les fleurs, les cours d’eau, les oiseaux, les insectes, les nuages, les rochers… Je leur parlais, leur racontais des histoires et les considérais naturellement comme des êtres faisant partie de ma communauté.
Faire UN avec la nature
Cette connexion au “règne végétal” était spontanée, intuitive et évidente. La complicité entre mon âme et les énergies de la Nature grandissait jour après jour. Je ressentais la sagesse de l’univers s’animer en moi comme une forme de guidance initiatique. La beauté et la grandeur des arbres m’inspiraient tout particulièrement et éveillaient en moi une forme de reconnaissance et de sérénité.
Sans le savoir, je vivais alors dans ces moments-là, un réel et total lâcher-prise… Comme une réponse à un besoin corporel : celui de se relaxer, de sentir mes blocages internes se dénouer et de raviver mon énergie vitale… Ainsi, ce qui avait éveillé en moi, mal être, stress et tensions se dissipait.
Je réalisais plus tard que c’était comme si la sagesse de la vie transmise par la nature apparaissait progressivement dans ma vie, au fil des années.
D’une paisible campagne au bitume : la fissure
Un jeune homme déraciné
À l’âge de 9 ans, un déménagement proche de la ville m’arracha aux racines que j’avais créées dans l’environnement privilégié de mon enfance. Ma stabilité émotionnelle et la richesse de mon monde intérieur furent impactées de plein fouet. Ce fut comme un petit deuil, une perte de connexion. En m’éloignant de la nature, je m’étais éloigné de moi-même.
Je cherchais alors des solutions : comment interagir avec ce nouvel environnement et réussir à évacuer le stress ? Comment calmer mon mental, mes angoisses, mon anxiété et retrouver un sentiment de sérénité ? Comment retrouver de la vitalité et de la joie dans cette phase douloureuse de ma vie ?
L’école ne fut pas une réponse appropriée pour moi. Ce ne fut jamais un endroit épanouissant où me sentir à ma place et en sécurité. Bien au contraire, je connus l’humiliation et le rejet de la part des autres élèves. Le sentiment de reliance aux autres et au monde était abîmé. J’étais perdu…
Un terreau de solitude, d’incompréhension et de colère
Incompris et empli de colère, je n’arrivais pas à relâcher mes tensions musculaires et m’éloignais à grands pas de mon identité profonde et de mon âme…
Mon instinct de survie prit alors le dessus : il fallait désormais rentrer dans le moule. Faire comme tout le monde. Me conformer. Me fabriquer une version de moi-même insipide et imperméable à mon environnement. À cette époque, je ne savais pas que ma personnalité atypique ( hypersensible et zèbre) était en réalité un trésor et non un fardeau… alors je me suis forcément égaré en chemin…
J’ai commencé à apprendre les règles et codes de bonne conduite imposés par notre société. Une société qui privilégie l’uniformité à l’unicité. Porter un masque de “caméléon” et jouer le rôle du “gentil” me permettait d’avoir enfin droit à l’”amour”, la reconnaissance et au sentiment de sécurité…
Le son comme sève nourricière
Ma première escale a été musicale. Du groupe de rock au lycée à la production d’enregistrements sonores et à la création de mon propre label musical, les aventures sonores ont rythmé ma vie pendant plus de 15 ans. Pourtant, au bout d’un moment, j’étouffais à force d’investir la majeure partie de mon temps enfermé dans mon studio d’enregistrement. J’avais alors envie de respirer et de renouer le contact avec l’extérieur.
Le travail du bois et l’écoconstruction
À 30 ans, j’ai commencé à ressentir l’envie d’avoir un nid bien à moi, un espace de bien-être et de ressourcement qui me ressemblait. C’est alors que la construction de maisons écologiques faites à partir de bois, terre et paille est devenue ma nouvelle passion durant dix ans. Je me suis naturellement formé en tant que menuisier-charpentier puis j’ai écoconstruit dans la foulée ma maison.
Progressivement, la sagesse des arbres se rappelait à moi.
Une longue quête de Soi
En 2007, tout a basculé. Un questionnement puissant a émergé des profondeurs de mon être : « Qui suis-je ? Quel est le sens de ma présence sur terre ? »
Je me suis alors lancé dans une quête à la rencontre de « moi-m’aime » ! Pour guérir de mes blessures émotionnelles, rééquilibrer mes manques et frustrations (découvrez comment ici) puis tenter d’harmoniser mes ressentis et émotions dans mon corps avec la sagesse de mon esprit.
Ma source de vie : l’ouverture spirituelle
Au fond, la dimension spirituelle, la connaissance de soi, l’intuition, la relaxation, méditer, l’épanouissement personnel et un fort attrait pour la psyché humaine avaient toujours été là, tels des jalons permanents dans mon paysage de vie. J’ai approfondi cette quête, la faisant mienne véritablement.
Au fil des saisons et du temps qui passait, j’ai reçu de précieuses initiations aux médecines douces et aux thérapies psycho énergétiques, favorisant l’harmonie du corps et l’esprit. Des pratiques comme le chamanisme essentiel
(core-chamanisme), la médecine traditionnelle chinoise, le reiki et la méditation de pleine conscience m’ont ouvert le champ des possibles, révélant la dimension holistique de l’être humain et sa reliance spirituelle avec la nature.
D’autres approches d’accompagnement pour devenir praticien humaniste en relation d’aide telles que, la maïeusthésie (psycho – praticien), la Programmation Neuro-Linguistique (PNL), l’hypnose Ericksonienne, la Communication Non Violente (CNV), l’intelligence émotionnelle, la psychologie positive et humaniste, ont complété cet apprentissage perpétuel d’accomplissement personnel.
Ma juste place : être guide, praticien et enseignant en Sylvothérapie humaniste
Cet intense cheminement personnel a complètement métamorphosé ma vie. Il m’a permis de passer d’un état de “paumé et dépressif” à “aligné, serein et épanoui”. La sylvothérapie, les bains de forêt et ses bienfaits sont alors apparus comme une évidence, puisant sa source aux confins de mon enfance, abreuvant ma soif de connexion à la nature et me reliant à ce qui compte le plus pour moi : la terre mère, mes âmis les arbres et mes frères et soeurs, les humains.
L’approche relaxante, thérapeutique et initiatique
Inspirée par la sagesse des arbres, l’approche relaxante, thérapeutique et initiatique me nourrit et m’élève. Car à ma grande surprise, j’ai senti les arbres me transmettre ce message : “Aide les humains à s’imprégner de nos enseignements afin de les inviter à semer davantage de graines d’harmonie, de paix et de sagesse dans le jardin de la Vie.”
Être sylvothérapeute, formateur et guide humaniste de “bain de forêt” est donc une véritable mission de vie pour moi. Si cette thérapie holistique sert l’humain, elle sert l’humanité tout entière. Par conséquent, j’ai appelé cette pratique : « la Sylvothérapie Humaniste ». J’ai à coeur aujourd’hui de guider les personnes atypiques (hypersensibles,…) afin qu’elles se libèrent de leurs blocages corporels et psychiques. La sagesse transmise par l’énergie des arbres est un moteur puissant. En s’y reliant, l’être humain stimule sa vitalité naturelle et renforce son véritable pouvoir personnel.
Car après 15 ans de quête, j’ai enfin accepté d’être qui je suis : un homme atypique, multipotentiel, empathe, hypersensible et amoureux de la vie… Et aussi, un guide, un éclaireur, un éveilleur, un accoucheur, un facilitateur, un coach, un thérapeute, intuitif, clairvoyant, créatif, ancré dans son corps et relié en conscience au “Grand Tout”, capable d’incarner la pleine présence.
Vous qui me lisez, cherchez-vous aussi à vous sentir aligné et à votre juste place ?